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Vêtements de mort
Dead Clothing

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C’est la ligne vestimentaire d’Ann Smith. Le logo symbolise à la fois une tête de mort et la forme d’un Aardvark : l’oryctérope du Cap, un mammifère fourmilier d’Afrique. 


•    Les vêtements doivent être de qualité et singuliers;
•    L’individu qui a porté ou qui porte les vêtements doit avoir une portée humaniste; doit avoir accomplit ou accomplit des actions altruismes.
   Le vêtement identifié Aartdvark par Ann Smith peut être :
1.    Une pure création design ou un vêtement très singulier porté par une personne encore vivante et qui fera don de ce vêtement lors de son décès (il sera alors mis en vente, mais il est possible de le réserver du vivant de son propriétaire).

2.    Un vêtement récupéré après la mort d’une personne altruiste et qui est identifiée par Ann Smith comme vêtement singulier. Il est disponible d’achat à ce moment-là afin par un acquéreur.

    Une fiche bio-altruiste accompagne chaque vêtement et porte le logo de la ligne vestimentaire Aartdvark.


    Pour Ann Smith, les vêtements ne sont pas des œuvres qui doivent aller dans des musées, dans des galeries ou vendues comme œuvres d’art. Les vêtements Aartdvark ne sont surtout pas un sous-produit de son art. Encore moins, une mode vestimentaire. Pour Ann, « on est qui on est ». Elle s’inspire de sa propre vie pour créer, acheter, transformer les vêtements. Elle cherche à rendre accessible une métaphore du processus créatif davantage que l’art en lui-même: « J’ai envie d’être flamboyant à travers les vêtements que je porte. Ce n’est pas de l’art : c’est en quelque sorte une démarche artistique pour mon travail. C’est une facette de mon esprit qui souhaite communiquer : être ce que l’on est tout simplement ! »
   
   Ann déteste les imprimés et les vêtements qui affichent une oeuvre d’art ou le portrait d’un artiste; ou pire, qui sont réalisées en collaboration avec des artistes et que l’on vend comme œuvre d’art.  « Andy Warhol avait une intuition selon laquelle les musées deviendraient un jour de grands magasins! Il a dit vrai, mais c’est tragique surtout comme idée ! » 

    

Selon l’artiste, les vêtements ne sont pas des œuvres qui doivent aller dans des musées, dans des galeries ou vendues comme œuvres d’art. Les vêtements Aartdvark ne sont surtout pas un sous-produit de son art. Encore moins, une mode vestimentaire. Pour Ann, « on est qui on est ». Elle s’inspire de sa propre vie pour créer, acheter, transformer les vêtements. Elle cherche à rendre accessible une métaphore du processus créatif davantage que l’art en lui-même: « J’ai envie d’être flamboyant à travers les vêtements que je porte. Ce n’est pas de l’art : c’est en quelque sorte une démarche artistique pour mon travail. C’est une facette de mon esprit qui souhaite communiquer : Être ce que l’on est tout simplement ! »

  

Bien que l’idée générale de plusieurs artistes contemporains est de questionner l’art, de bouleverser les codes culturels, de se diriger vers une démarche artistique, Ann s’oppose à cette vision de l’art. 

    

« On doit se questionner sérieusement sur la collaboration entre le monde du luxe et celui de l’art. Le pire exemple à ne pas faire demeure celle de Louis Vuitton et de Jeff Koons, une personne dont la légitimité est plus que douteuse. » 

    

Dans les années 1930, Elsa Schiaparelli et Dali ont collaboré dans des créations : le « cadran de téléphone », le « chapeau-chaussure »,  la « robe squelette » et l’iconique « robe homard ». De même, quelques trois décennies plus tard, Yves Saint Laurent s’est lancé dans des lignes d’artistes en rendant hommage à Mondrian, Wesselman, Matisse, Braque, Picasso. Et d’autres par la suite ont emboîté le pas : Gianni Versace et Andy Warhol, Miuccia Prada et le street art, etc. Même le Québec, bien qu’un peu différent, a mit la main à la pâte avec la collaboration du père Émile Legault et Alfred Pellan pour la pièce de théâtre Le Soir des rois de Shakespeare. 

    

« Je porterais volontiers le costume de Viola ! Mais pour moi,  ce sont davantage des artefacts culturels –voire des inspirations ludiques, de cirque— que des œuvres d’art de Pellan ou des éléments d’une scénographie qu’il aurait réalisé. »
 

Ann Smith Aartdvart

Sherbrooke, Qc

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©2020 par Ann Smith Aartdvart.

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